1) On fait beaucoup référence à la « confiance », mais la confiance, c’est surtout respecter sa signature.
Or un certain nombre de monnaies ont prétendu adhérer au réseau et ont bafoué tous les principes auxquels elles avaient soi-disant adhéré. Certaines ont même adhéré avec l’idée d’entrer dans le réseau pour en démanteler les fondations.
Là, la confiance est largement trahie, il y a déloyauté ; plus, il y a malhonnêteté. De même, puisqu’on parle de confiance, on ne peut pas perpétuellement tresser des lauriers au réseau SOL, qui aurait toutes les qualités, et passer sous silence les peaux de bananes que ce réseau nous glisse sans arrêt sous les pieds.
Souvenons-nous du coup du Coopek en 2017 aux Rencontres de Gonfreville l’Orcher où nous avons longuement et nuitamment bataillé pour contrecarrer l’offensive Gérard Poujade – Coopek – réseau SOL, nombre de monnaies ont cru y laisser la peau.
Souvenons-nous aussi d’Hervé Morin en Normandie contre les MLCC du territoire, là aussi bien épaulé par le réseau SOL. Pour répondre à l’allusion de Cédric André aux difficultés du Grain, qu’il s’étonnait de voir sur la liste des signataires INPI, nous l’avons rassuré en lui montrant que nous avions parfaitement cerné les principaux responsables de leurs difficultés.
2) Contrairement à ce que certaines monnaies ont du mal à comprendre, nous avons réaffirmé que le réseau des MLCC a une organisation (une association de fait qui est constituée et légale) et a des structures plutôt auto-gestionnaires, plutôt horizontales, participatives, utilisant les ressources internes, pratiquant le mandat – attribué et restitué.
Ces modes de fonctionnement sont sûrement perfectibles, mais ont été efficaces et nous ont amenés jusqu’à ces 17 èmes Rencontres ;
3) Le groupe Rencontres a pour fonction d’accompagner la monnaie organisatrice des Rencontres avec l’appui de l’expérience des équipes qui ont déjà organisé. Ce n’est et ça n’a jamais été un organe décisionnaire.
4) Quoiqu’on dise il y a deux réseaux, le réseau des MLCC et le réseau SOL. Chacun a sa légitimité, chacun a ses priorités mais ils ont déjà travaillé ensemble.
5) Le groupe juridique s’est constitué sur la base du volontariat, a régulièrement renouvelé ou reconduit les mandats, à chaque Rencontre, et n’a agit qu’avec un mandat des membres du réseau des MLCC.
Enfin, comment dire de manière diplomatique (?) que sous couvert de « gouvernance », une minorité de monnaies revendiquait ouvertement de réécrire les textes fondateurs du réseau lors de ces 17èmes Rencontres, avec bien sûr, l’idée de reléguer le « faire sens », à la fois pour ne pas effaroucher les politiques, mais aussi tenter de « faire nombre », d’aller vers la « professionnalisation » et être « SOL-compatible » sinon soluble ?
Philippe Labansat