Quelles valeurs mettre au centre du monde victorieux de l’hyper-libéralisme ? Economiquement, c’est évidemment l’argent, l’argent sans limites, l’argent pour l’argent, l’argent comme équi-valent « neutre » de la marchandisation généralisée. Idéologiquement, c’est la liberté comme « méta-valeur » qui dispense chacun de se penser au sein d’une vie commune puisque une telle liberté se réduit au « droit naturel de chacun à vivre comme il l’entend » (1)Jean-Claude Michéa, « Droit libéralisme et vie commune », dans le n°48 de la Revue du MAUSS, Paris, 2016, page 94.. Faut-il alors s’étonner de voir apparaître une proposition de « monnaie libre »,  fût-elle enrobée des meilleures intentions comme d’être « un outil convivial pour refonder une économie à visage humain » (2)http://www.le-sou.org/accueil/ ?

Ma critique générale porte en fait contre le mirage d’une facilitation de tout échange par les technologies de l’électronique (en référence au support) et du numérique (en référence au contenu) : une critique de la dématérialisation.

En amont je fonde cette analyse sur une critique plus générale de la technologie en tant que telle : je prétends qu’entre socialité et technicité le hiatus est inévitable (3)C’est pourquoi quand les thuriféraires de la technique prétendent qu’elle est censée nous protéger des menaces de la nature et faciliter les relations sociales, je prétends au contraire que l’urgence est plutôt de protéger la nature et la société des menaces de la technique.. Pire, dans cette course folle, l’accélération technologique distance imparablement toutes les « adaptations » sociales : les systèmes sociaux auront beau faire, ils arriveront toujours trop tard pour s’emparer des révolutions permanentes de la technique (4)Sur l’accélération, on peut se référer aux travaux d’Harmut Rosa. Sur l’impératif d’adaptation, à ceux de Cédric Biagini.  Sur le retard et la folie, à ceux de Bernard Stiegler. Sur la technique comme révolution permanente, à ceux de Günther Anders..

En aval, alors qu’il faudrait bien sûr analyser les dégâts que la technologie provoque autant dans le langage (échange de paroles) que dans les relations de parenté (non seulement la désintégration de la famille que la confusion entre privé et intimité) (5)La télévision conserve une dernière utilité en proposant en jet continu des jeux d’humiliation et de coaching qui ne sont que des variantes de la démolition systématique de ce qui devrait normalement faire lien : la décence ordinaire, cette compréhension vécue de ce qui se fait et ne se fait pas.  A contrario, un jeu comme Motus peut apparaître comme une incongruité : mais en même temps, comment ne pas s’apercevoir que seul un jeu portant sur le langage ordinaire peut fournir de vrais moments d’humanité, dans le partage de la joie et de la simplicité., je restreins ma critique aux seuls échanges économiques, et plus particulièrement à cette dernière tendance – en particulier dans les monnaies locales complémentaires (MLC) – de s’en remettre au numérique pour résoudre technologiquement des difficultés qui en réalité proviennent des enjeux politiques de ce qu’est une « monnaie » (6)Sur l’attrait que les pseudo-solutions technologiques exercent sur ceux qui sont dans le déni des enjeux politiques d’une « alternative concrète », je renvoie à ma contribution à la 4ème édition du livre de Ph. Derudder sur les MLC..

Dans cet effet de mode – autrement dit dans ce qui est bien la cause réelle de toute transformation dans le monde de la mode-rnité – la voie des « monnaies libres » est paradoxalement la plus cohérente : au moins, elle va jusqu’au bout d’une logique et de ce point de vue, son côté expérimental mérite attention. Cette « logique » menant selon moi imparablement à une impasse sociale, il n’en est pas moins logique que je prétende qu’en fait une « monnaie libre » n’est ni « libre », ni une « monnaie ».

Une monnaie libre n’est pas vraiment libre

Commençons par relever ce que les partisans des monnaies libres entendent par « liberté ».

  • D’une façon assez vague, il y a toujours une allusion au « logiciel libre », qu’en penser ? D’abord, alors que la matière est la condition même de toute vie, comment ne pas voir que toute dématérialisation reposera sur l’illusion que la vraie vie consiste à se libérer des contraintes matérielles ? Ensuite, et moins philosophiquement, la promesse d’une telle liberté ne peut jamais être réellement tenue, tout simplement parce que toute vie vécue se déroule au sein d’une organisation sociale déjà existante : « L’inconvénient est que le modèle économique de développement de ce type de logiciel n’est pas autonome. Une partie des investissements sur ces logiciels libres provient de la vente de logiciels fermés. Par exemple, de grands programmeurs/contributeurs de logiciels libres sont salariés de sociétés commerciales. L’informatique s’oriente donc vers un écosystème composé de logiciels libres et fermés qui se complètent parfaitement » (7)https://cupfoundation.wordpress.com/2014/09/26/une-monnaie-libre-pas-libre/. Dans le même ordre d’opinion, je me souviens avoir entendu un jour une salle applaudir à tout rompre lorsque – à la fin pourtant d’une longue rencontre sur la transition énergétique – quelqu’un a affirmé  que « dans une société libre, l’énergie doit être libre » !
  • De façon plus précise, les partisans des monnaies libres se réfèrent pour la plupart à la Théorie Relative de la Monnaie (8)http://trm.creationmonetaire.info/, version 2.178. (TRM). On commence par y trouver une définition générale de la « liberté » : « La liberté se définit comme étant un principe symétrique : non-nuisance vis-à-vis de soi-même et d’autrui. » C’est en effet la définition libérale de la liberté (9)John Stuart Mill, De la liberté (1859), traduction française, Paris, 1990. Ruwen Ogien, L’État nous rend-il meilleurs ?, Paris, 2013. : pourquoi pas mais attention dans ce cas à rester cohérent avec ce fondement libéral jusqu’au bout.
  • Cette « liberté comme non-nuisance » se décline ensuite en « axiomes » qui sont autant de « libertés économiques fondamentales » : Liberté de modification démocratique – Liberté d’accès aux ressources – Liberté de production de valeurs – Liberté d’échange « dans la monnaie ».
  • Bien sûr ce sont des « axiomes » mais ce serait quand même pas mal de pouvoir les discuter :
    1. « La liberté du choix du système monétaire (la monnaie ne s’impose pas) » : Si l’on se rappelle que l’on peut distinguer trois types de confiance sur laquelle repose toute monnaie (méthodique, hiérarchique et éthique) alors il paraît difficile, particulièrement pour les confiances hiérarchiques et éthiques de repartir de zéro, car cela revient toujours à repartir de soi, de l’individu. Or jamais aucune société n’a démarré à partir de l’individu : quand nous naissons, la société est toujours déjà-là.
    2. « La liberté d’utilisation des ressources (économiques et monétaires) » : Difficile à l’époque de notre lente prise de conscience des limites écologiques de toute activité sociale de commencer par une telle affirmation, d’abord parce que les ressources économiques ne sont pas illimitées et que, dans ce cas, la liberté accordée à l’un ne peut trouver à se réguler que par la confrontation avec une autre liberté, et cela s’appelle psychologiquement de la « rivalité » et économiquement de la « concurrence ». Pourquoi pas mais attention dans ce cas à rester cohérent jusqu’au bout avec une telle conception agonistique de la vie commune.
    3. « La liberté d’estimation et de production de toute valeur (un principe de relativité économique) » : j’avoue là avoir besoin d’éclaircissements. Côté production, je lis bien que cette monnaie libre est associée à la distribution mensuelle d’un « dividende universel ». Côté estimation, est-ce que cela veut dire que le « prix » sera « libre » au sens où, à chaque transaction, je devrais me demander comment convertir en temps ? Mais alors, cela ne ramène-t-il pas tout échange à un simple marchandage ?
    4. « La liberté d’échanger dans la monnaie (afficher, comptabiliser dans l’unité monétaire choisie) » : c’est cet axiome qui me semble non seulement discutable mais d’emblée contestable.

En effet, cette « monnaie libre », à condition qu’elle produise de la valeur économique, va devoir à un moment se mettre en règle avec les autorités fiscales : « Les entreprises qui récolteront cette monnaie devront ainsi la déclarer dans leur bilan annuel, comme une valeur économique produite. L’État (et les services fiscaux) auront en charge de délivrer un taux de conversion applicable en Euro, pour déterminer la valeur marchande de la monnaie, et ainsi fixer les bases d’imposition. » D’où une double surprise : la première c’est que cette monnaie libre finit bien par redevenir une monnaie complémentaire de l’Euro. La « relativité » n’aura donc duré que le temps des échéances fiscales. Deuxièmement, étant donné que le taux de conversion ne peut pas être connu à l’avance, chacun peut bien alors imaginer que vient de s’ouvrir ici la porte de la… spéculation. Autrement dit, difficile de prétendre, en même temps et sans incohérence, vouloir « réinventer une économie non-spéculative » (10)http://www.le-sou.org/pourquoi-une-monnaie-libre/ !

Pour finir sur ce premier aspect, il faut faire remarquer qu’une grande part de l’attrait pour cette version libérale de la liberté repose sur une critique simplifiée de l’État. Comme si tout ce qui n’est pas État était acceptable : c’est là l’antienne des technocrates qui, depuis Saint-Simon (11)Chacun connaît la formule de cette technocratie selon laquelle il faut « remplacer le gouvernement des hommes par l’administration des choses »., croient échapper au despotisme de l’Etat en se jetant dans les bras du « réseau » et de sa décentralisation. C’est Pierre Musso (12)Pierre Musso, Critique des réseaux, Paris, 2003. http://www.culturemobile.net/system/files/pdf/culturemobile_visions_pierre_musso.pdf qui récemment a bien montré comment cette utopie technico-scientifique fait en réalité l’impasse sur les conditions réelles de la transformation sociale : La mise en réseau commence par séparer puis prétend fournir une alternative en permettant à chaque individu de se relier. C’est typique de la technique et de sa promesse de progrès : elle provoque en amont un problème puis propose en aval de fournir une solution. Autrement dit, l’imaginaire politique des « monnaies libres » repose d’abord sur une conception erronée de ce qui fait société et par conséquent de ce qu’est une « monnaie ».

Une monnaie libre n’est pas vraiment une monnaie

La dématérialisation portée intrinsèquement par les monnaies libres nourrit toute une série de pas de côté qui ne sont en réalité que des variantes « alternatives » du monde dont elles prétendent se libérer. Je fais l’hypothèse que ce sont ces pas de côté qui expliquent le décalage entre le fondement explicitement libéral et technocratique de la TRM et les intentions explicitement alternatives et écologiques de certains défenseurs des monnaies libres (13)J’essaie d’éviter la solution de facilité qui met tous les libéraux et tous les libertaires dans le même sac..

Dans la TRM, après la définition de la liberté vient celle de la « monnaie » : « Un outil de compte et d’échange ». Il est vrai que c’est là la définition courante la plus reprise. Mais quand par ailleurs on ne cesse de mettre en avant la dimension pédagogique de nos projets de « monnaie autrement », alors il peut y avoir quelque lassitude à constater qu’est ainsi reprise sans critique toujours la même conception de la monnaie sans jamais tenir compte des apports des travaux de Jean-Michel Servet, qui se situe explicitement dans la lignée des analyses de Karl Polanyi.

Au lieu de l’« outil facilitateur des échanges », pourrait au moins être reprise la définition de la monnaie comme « institution sociale » : la monnaie structure le lien social. Ce qui serait déjà un réel premier pas pour échapper à la fable de l’argent comme outil économique socialement neutre. Mais la leçon de Karl Polanyi est plus féconde encore quand elle montre que l’économie de marché doit traiter comme « quasi-marchandises » les facteurs de production que sont la nature, l’activité et la monnaie pour  les « transformer » en propriété privée, en travail et en argent (en vue d’un gain : la rente, le salaire et l’intérêt).

C’est donc avec quelque désolation que nous lisons si souvent dans les présentations des projets de MLC que l’argent aurait été inventé pour résoudre les difficultés du troc généralisé : or il ne s’agit là que de ce que Karl Polanyi a désigné comme « fable du troc ». L’un de ses plus grands dangers est son présupposé anthropologique : les hommes seraient naturellement des êtres producteurs de surplus qu’ils rêveraient spontanément d’aller échanger sur un marché.

Maintenant, il n’est pas illogique que la suite de cette fable sur la nature et l’origine de la monnaie comme outil facilitateur aboutisse aux propositions des monnaies libres : il s’agit d’aller jusqu’au bout d’une logique de dématérialisation, de décentralisation, de désintermédiation. Il n’est pas illogique de retrouver là les valeurs du Web : « Gratuité, immédiateté, profusion et interactivité » (14)Cédric Biagini, L’emprise numérique, Montreuil, 2012, page 93.. Il n’est pas illogique de s’apercevoir que le seul fondement politique mis en avant soit un appel à la « prise de conscience en tant que consommateurs ou producteurs ».

Les pas à côté de la plaque peuvent alors s’enchaîner dans le halo idéologique diffusé par les monnaies libres : par exemple à propos de la dette. Bien sûr il n’est pas question d’écrire le moindre mot en faveur des « dettes infâmes ». Mais ce n’est pas une raison pour jeter le bébé de la dette avec l’eau du bain salie par un capitalisme au capital de plus en plus fictif (15)Jean-Claude Michéa, Notre ennemi, le capital, Paris, 2017, pages 294-295.. Car il peut y avoir dans la dette un « lien » qui est précisément le lien social, celui que le despotisme (16)la tyrannie est un autoritarisme malveillant alors que le despotisme est un autoritarisme bienveillant. C’est pourquoi le despotisme prétend être « éclairé » quand il veut faire le bonheur des gens (ordinaires) à leur place. technologique n’a de cesse de détricoter. Bien sûr, pas question de justifier la création monétaire par un système de dettes réservé aux banques privées qui n’y cherchent que leurs « intérêts ». Mais rien n’interdit de retrouver le sens « archaïque » de la dette par les « monnaies du lien » (17)Jean-Michel Servet, Les monnaies du lien, PU de Lyon, Lyon, 2012., celle qui fait obligation d’hériter des générations précédentes. Cela évidemment présuppose de refuser de concevoir la société comme juxtaposition d’individus séparés qui n’acceptent le vivre ensemble qu’à la condition de leur volonté souveraine.  A contrario, les expérimentations monétaires, plutôt que d’alimenter les fables du libéralisme, feraient mieux d’explorer les pistes de ce que pourrait être une « monnaie publique » : en refusant la création monétaire au secteur bancaire et en la réservant à une autorité monétaire contrôlée par le « public » (18)Lire l’article de Mary Mellor, dans Décroissance, Vocabulaire pour une nouvelle ère, 2015, pages 363-367.. Voilà comment le rejet précipité de toute dette peut faire passer à côté d’une véritable transformation sociale et écologique.

Cette dernière remarque a pour but de rappeler que le sentiment qui accompagne mes critiques est bien celui de la déception. Quel dommage de partager la conscience des problèmes mais, faute de radicalité (politique), de s’opposer quant aux pistes de solutions. D’accord pour dénoncer ce qu’est devenu dans les temps modernes la monnaie, c’est-à-dire de l’« argent » confisqué par des mafias bancaires qui s’enrichissent en pillant les richesses des générations futures (cela est vrai tant écologiquement que financièrement) : elles ne rêvent que de « liquidités » car il s’agit bien de « liquider » toute résistance sociale.

Plutôt que de choisir de s’enfoncer encore davantage dans cette voie de la liquidation (dématérialiser l’argent pour le pousser vers son état gazeux), ne serait-il pas plus « résistant » d’aller à contre-sens et de s’apercevoir qu’il n’y a qu’un pas pour relier la « solidité » et la « solidarité » ?

Michel Lepesant, https://decroissances.ouvaton.org/

Notes et Références

Notes et Références
1 Jean-Claude Michéa, « Droit libéralisme et vie commune », dans le n°48 de la Revue du MAUSS, Paris, 2016, page 94.
2 http://www.le-sou.org/accueil/
3 C’est pourquoi quand les thuriféraires de la technique prétendent qu’elle est censée nous protéger des menaces de la nature et faciliter les relations sociales, je prétends au contraire que l’urgence est plutôt de protéger la nature et la société des menaces de la technique.
4 Sur l’accélération, on peut se référer aux travaux d’Harmut Rosa. Sur l’impératif d’adaptation, à ceux de Cédric Biagini.  Sur le retard et la folie, à ceux de Bernard Stiegler. Sur la technique comme révolution permanente, à ceux de Günther Anders.
5 La télévision conserve une dernière utilité en proposant en jet continu des jeux d’humiliation et de coaching qui ne sont que des variantes de la démolition systématique de ce qui devrait normalement faire lien : la décence ordinaire, cette compréhension vécue de ce qui se fait et ne se fait pas.  A contrario, un jeu comme Motus peut apparaître comme une incongruité : mais en même temps, comment ne pas s’apercevoir que seul un jeu portant sur le langage ordinaire peut fournir de vrais moments d’humanité, dans le partage de la joie et de la simplicité.
6 Sur l’attrait que les pseudo-solutions technologiques exercent sur ceux qui sont dans le déni des enjeux politiques d’une « alternative concrète », je renvoie à ma contribution à la 4ème édition du livre de Ph. Derudder sur les MLC.
7 https://cupfoundation.wordpress.com/2014/09/26/une-monnaie-libre-pas-libre/
8 http://trm.creationmonetaire.info/, version 2.178.
9 John Stuart Mill, De la liberté (1859), traduction française, Paris, 1990. Ruwen Ogien, L’État nous rend-il meilleurs ?, Paris, 2013.
10 http://www.le-sou.org/pourquoi-une-monnaie-libre/
11 Chacun connaît la formule de cette technocratie selon laquelle il faut « remplacer le gouvernement des hommes par l’administration des choses ».
12 Pierre Musso, Critique des réseaux, Paris, 2003. http://www.culturemobile.net/system/files/pdf/culturemobile_visions_pierre_musso.pdf
13 J’essaie d’éviter la solution de facilité qui met tous les libéraux et tous les libertaires dans le même sac.
14 Cédric Biagini, L’emprise numérique, Montreuil, 2012, page 93.
15 Jean-Claude Michéa, Notre ennemi, le capital, Paris, 2017, pages 294-295.
16 la tyrannie est un autoritarisme malveillant alors que le despotisme est un autoritarisme bienveillant. C’est pourquoi le despotisme prétend être « éclairé » quand il veut faire le bonheur des gens (ordinaires) à leur place.
17 Jean-Michel Servet, Les monnaies du lien, PU de Lyon, Lyon, 2012.
18 Lire l’article de Mary Mellor, dans Décroissance, Vocabulaire pour une nouvelle ère, 2015, pages 363-367.

27 commentaires

  1. Cette perspective élargit considérablement le champ de ce que pourrait être une « monnaie libre ». Est-ce simplement une monnaie qui est décentralisée et qui échappe au contrôle des institutions financières traditionnelles, ou est-ce aussi une monnaie qui favorise des formes plus équitables et durables de relations sociales et économiques ?

  2. mdr, on doit croire sur parole un journaliste de Le monde maintenant ?
    La bonne journée !

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