Un grand merci à Hélène Cassagnes pour la prise de ces notes qui permettent de nous rendre compte du tour de table qui a eu lieu le samedi 18 au matin : « ils n’engagent que ma compréhension personnelle, j’espère ne pas avoir déformé la pensée des conférenciers. »

1)Tour de présentation : une quarantaine de projets France, plus le Chiemgauer d’Allemage et le Laurentin du Québec

2)Liste de questions :

  • utilisation des MLC à l’avenir dans les services publics (ex : entrée des piscines municipales)

  • mise en commun du logiciel libre du Sol Violette. Évocation du logiciel cyclos

  • usage du smartphone et des monnaies numériques au service du local et de l’humain

  • les argumentaires

  • les sous-groupes décentralisés à l’échelle d’un département

  • dynamisme du pays basque (360 entreprises, 1800 utilisateurs)

  • la motivation des bénévoles sur la durée

  • la particularité du Chiemgauer due à la présence en Allemagne de banques éthiques et coopératives aux dimensions d’un village

  • la valeur citoyenne de nos monnaies rappelle l’importance de l’appropriation du processus par les publics (dits) fragiles, comme expérimentation de tous d’une métamorphose de la société

  • qu’est-ce que la démocratie interne ?

  • La pluralité des monnaies sur un même territoire et leur complémentarité ( MLC et monnaies à équivalence temps, S.E.L., J.E.U….autres)

  • l’adhésion sans cotisation dans les associations

  • les différents niveaux d’engagement : (un minimum de 2 à 3h par semaine, des ressources ponctuelles, les utilisateurs et prestataires )

  • réunion mensuelle d’un groupe général et développement de sous groupes locaux ou thématiques

  • de la nécessité ou non d’un économiste dans un groupe MLC ? les questions de compétences, de technicité, de crédibilité vis à vis des tiers sont les symptômes d’un doute. La reprise de confiance en soi-même ou dans le groupe avec lequel on avance passe par le dialogue et l’échange. Voir le film « la double face de la monnaie ». Témoignage aussi en ce sens de Marie Fare, elle-même économiste en dialogue permanent avec la sphère des économistes.

  • la question de « la maladie française des chartes » et l’attitude de simplicité, d’ouverture qui permet l’accueil de la parole des nouveaux entrants ( exemple cité des indiens Kogi)

  • Consensus et consentement: la souplesse dans nos débats se développe dans la conscience de la richesse ( Ex : une proposition est suggérée par un membre. 1) Si personne n’est «radicalement contre» la proposition est immédiatement adoptée et chacun soutient l’initiative. 2) Si une «objection radicale » se présente, alors le dialogue entamé persiste jusqu’à modification de la proposition en vue d’un consentement possible visant la simplicité).

C’est suivant cette méthode du consentement que nous avons relu et adapté ensemble la rédaction du MANIFESTE, désormais disponible pour les porteurs de projet sur le site du réseau national

Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.