Quand le bassin de vie est large il devient compliqué d’inclure valablement les utilisateurs au sein d’une seule association, compliqué aussi d’utiliser deux monnaies locales complémentaires en partie concurrentes.Comment faire alors ?

Il est possible de « marier » deux monnaies locales comme l’ont fait le Roso et le Retz’L. Il s’agit alors de gérer le trop plein d’une monnaie chez un accepteur et de le transformer dans l’autre plutôt que de reconvertir. Les professionnels des deux réseaux acceptent automatiquement les deux monnaies. la convention

 

Constituer une fédération d’associations une autre solution.
C’est ce qu’ont imaginé dans le sud-est les créateurs de la Roue à travers la fédération SEVE qui a ensuite servi de modèle en Ile-de-France à la fédération REVES.

La fédération définit un cadre commun, les prérogatives des uns et des autres, elle organise l’utilisation de la monnaie commune, fédère les initiatives et favorise les mutualisations mais laisse chaque association gérer ses adhérents, son démarchage, ses réunions etc.. Puisqu’ils utilisent les mêmes coupons les utilisateurs bénéficient d’une offre de services plus large, particuliers et professionnels trouvent plus facilement dans un double réseau les produits et services dont ils ont besoin, c’est particulièrement vrai quand le territoire s’étend parce qu’un groupe de citoyen souhaite implanter la monnaie locale, ils trouvent dans la fédération un socle sur lequel progresser au lieu de  partir de rien. Cela a aussi ses limites, pour gérer une association porteuse de monnaie locale complémentaire il faut apprendre et cela se fait plus facilement en commençant par contribuer dans une association existante.

Un commentaire

  1. Merci Marc pour cette analyse bien nécessaire !
    Danielle

Répondre à Danielle Nadal Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *